Quelles sont les indications du bodylift latéral ?
Le bodylift latéral est indiqué chez les patients :
- Présentant un excédent cutanéo-graisseux circonférentiel du bas du corps (au niveau de la ceinture), associé à un excédent cutanéo-graisseux important de la face externe des cuisses, à l’origine d’une disproportion entre le haut et le bas du corps (encore appelée syndrome gynoïde).
- Ayant une gêne esthétique et/ou fonctionnelle.
- Ayant compris les limites de l’intervention.
Comment se déroule la consultation ?
Je commencerai par vous interroger sur vos antécédents médicaux et chirurgicaux (notamment de chirurgie bariatrique : by-pass, sleeve gastrectomie, anneau gastrique), votre poids et votre taille, ainsi que votre consommation tabagique.
Je réaliserai un examen clinique global de votre corps afin de vous proposer la stratégie chirurgicale la plus appropriée à votre anatomie et à votre demande. Plusieurs cas de figure peuvent être rencontrés.
Si vous présentez un excédent graisseux modéré au niveau de la face externe des cuisses avec une peau de bonne qualité, une lipoaspiration sera la méthode de choix pour réduire le volume de votre culotte de cheval.
En revanche, si un excédent cutané est identifié au niveau de la face externe de vos cuisses, la lipoaspiration aggravera le problème. Trois techniques chirurgicales sont alors discutées en fonction des caractéristiques de votre relâchement cutané :
- Si celui-ci prédomine dans le sens de la longueur de la cuisse, un bodylift inférieur vous sera proposé pour le corriger.
- Si l’excédent cutané prédomine en largeur, l’intervention de choix sera un lifting de la face externe des cuisses.
- Lorsque l’excédent cutané est mixte (à la fois en longueur et en largeur), un bodylift latéral associant dans le même temps opératoire un bodylift inférieur et un lifting de la face externe des cuisses vous sera proposé.
Afin que vous puissiez prendre la meilleure décision, je vous informerai du positionnement des cicatrices, des modalités et des limites de l’intervention, des suites opératoires ainsi que des principaux risques.
Quels sont les résultats ?
Le bodylift latéral offre des résultats spectaculaires en harmonisant le haut et le bas du corps. Il fait perdre plusieurs tailles de pantalon aux patientes en une seule intervention et engendre un bénéfice esthétique et fonctionnel majeur, à l’origine d’une satisfaction élevée des patientes ayant recours à cette chirurgie.
Le résultat final d’un bodylift latéral est obtenu entre 3 à 6 mois après l’intervention, lorsque l’œdème post opératoire a disparu. Ce résultat est stable dans le temps sauf en cas de variation pondérale importante ou de grossesse.
Et après l’intervention ?
Le bodylift latéral est une intervention moyennement douloureuse. Les douleurs sont bien calmées par les antalgiques.
Des ecchymoses (bleus) sont classiques et persistent 2 à 3 semaines après l’intervention.
Un œdème (gonflement) est constant et de durée variable, se résorbant progressivement en quelques mois. Des soins infirmiers quotidiens après votre douche avec un savon doux sont nécessaires pendant 15 jours.
Trois mesures préventives contre la phlébite sont instaurées après l’intervention : le lever et la marche, le port de bas de contention et l’injection quotidienne d’un anticoagulant (fluidifiant le sang) pendant 15 jours.
La position assise est déconseillée pendant 10 jours pour limiter la tension cutanée sur les cicatrices, notamment au niveau du sillon interfessier, zone fragile pour la cicatrisation. Les positions debout et allongée doivent être privilégiées initialement.
Le port d’un vêtement de contention est également recommandé pendant 1 mois pour réduire l’œdème post opératoire.
Reprise des activités :
- quotidiennes : dans les premiers jours post opératoires. Toutefois, il s’agit d’une intervention fatigante et du repos est préconisé pendant 3 semaines à 1 mois.
- professionnelles : 3 semaines à 1 mois après l’intervention, en fonction du geste opératoire réalisé et du travail du patient.
- sportives : 6 semaines après l’intervention.
Les cicatrices du bodylift latéral
Dans le cadre d’un bodylift latéral, trois cicatrices sont nécessaires :
- Une cicatrice circulaire cachée dans la culotte (correspondant au bodylift inférieur).
- Une cicatrice verticale au niveau de la face externe de chaque cuisse (correspondant au lifting de la face externe des cuisses).
Les cicatrices sont initialement inflammatoires (rouges et gonflées) les premiers mois, puis vont s’estomper progressivement sans disparaître. L’aspect définitif de vos cicatrices n’est pas prévisible et sera connu à l’issue de la maturation cicatricielle (entre 1 et 2 ans après l’intervention).
Limites de l’intervention
Le bodylift latéral n’a pas d’action de remise en tension sur la peau de la face interne des cuisses. Celle-ci nécessitera un lifting de la face interne des cuisses.
Quels sont les risques du bodylift latéral ?
Les complications d’un bodylift latéral sont faibles si celui-ci est réalisé par un chirurgien expérimenté pour ce type d’intervention.
Les principaux risques sont :
Dans les premières heures suivant la chirurgie :
- Un hématome (collection de sang), complication rare pouvant nécessiter une reprise chirurgicale pour le drainer.
Dans le mois post opératoire :
- Des problèmes de cicatrisation, se traduisant par une ou des désunions localisées (ouverture de la cicatrice) nécessitant une cicatrisation dirigée.
- Un sérome (collection de lymphe), pouvant nécessiter un drainage en consultation.
- Des troubles transitoires de la sensibilité cutanée.
- Une infection, une nécrose cutanée : complications rares.
- Une phlébite, une embolie pulmonaire : complications exceptionnelles avec les mesures préventives prises précédemment.
A long terme :
- Un élargissement cicatriciel, pouvant nécessiter une reprise de cicatrice.
- Une cicatrisation pathologique (cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes).
Tarifs
Les tarifs du bodylift latéral sont définis selon le type et la durée de l’intervention. A l’issue de notre première consultation, je vous remettrai un devis détaillé afin de vous permettre de prendre une décision éclairée.
L’intervention étant réalisée dans un but purement esthétique, elle ne peut être prise en charge par la Sécurité Sociale.